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Kira Georguievna (texte en russe)

Кира Георгиевна

par Viktor NEKRASOV

ISBN  978-2-7204-0125-0, 1983, 111 p.

 

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La Zadonščina, épopée russe du XVe siècle

édité par André Vaillant

ISBN  978-2-7204-0061-2, 1967, XIX-49 p.

La Zadonscina est une oeuvre des plus curieuses de la littérature russe ancienne, comme célébrant un grand événement de l’histoire russe, la victoire de la plaine de Kulikovo en 1380, la campagne « au-delà du Don » et chez les Tatars, et comme le faisant sous la forme exceptionnelle d’un poème en prose qui imite le style de la poésie populaire. Or il n’existe pas de bonne édition critique de ce texte important. L’édition de Jan Frcek fournit excellemment tous les matériaux pour cette édition, avec les observations les plus justes sur le texte, mais elle laisse au lecteur le soin de l’établir. Les éditions de Mme Adrianova-Perect et de V.F. Rziga ont leurs mérites, mais elles sont viciées par une erreur de méthode et n’apportent pas un texte sûr. Et que dire de celui de la Chrestomathie de N. Gudzij, qui en est encore à reproduire le panachage de versions différentes de la vieille édition de Sambinago !

Il m’a paru nécessaire de procurer à nos slavisants une édition à la fois fidèle et maniable. Je ne suis pas russisant, et je suis astreint à une grande prudence en ce qui concerne l’histoire littéraire russe et la langue littéraire des XVe-XVIe siècles, dont je sais tout l’intérêt sans en avoir une connaissance suffisante. Mais la Zadonscina a été étudiée par une série de chercheurs compétents, et il n’y a qu’à recueillir les produits de leur érudition – non sans observer que les érudits sont loin d’être toujours d’accord entre eux. Ce qui importe ici, c’est d’établir un texte  sûr ; deux, car il y a deux oeuvres à bien distinguer. C’est l’affaire d’un philologue, et d’une bonne méthode philologique. Et c’est ce dont la Zadonscina a le plus besoin : d’être restituée dans son état réel, sans les déformations qu’une tradition héritée de Sambinago continue à lui infliger. Cela fait, qu’on laisse parler les textes.

Une comparaison s’impose entre la Zadonscina et deux autres oeuvres des XVe-XVIe siècles qui célèbrent également la victoire de Kulikovo : la Relation des Chroniques et le Skazanie de Mamaï. Chacune de ces oeuvres pose ses problèmes : j’en ai exposé ce qui m’a paru l’essentiel dans un article de la Revue des études slaves (RES XXXIX, p. 59-89, 1961, Les récits de Kulikovo : Relation des Chroniques et Skazanie de Mamaï).

On ne peut pas ignorer que le problème de la Zadonscina est lié à celui du Slovo d’Igor’. Mais la nature de ce lien n’est pas établie d’une façon incontestée, et une saine méthode exige de n’en rien préjuger. M. André Mazon (Le Slovo d’Igor, I, La Zadonscina, réhabilitation d’une oeuvre, Paris, 1940), après Frcek, a montré que la Zadonscina se suffisait à elle-même, et c’est d’elle seule qu’on traitera ici.

Avant propos par A. Vaillant

 

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Les Commentaires des psaumes de Théodoret

Étude linguistique et philologique

édité par Jacques Lépissier

ISBN  978-2-7204-0062-9, 1968, VIII-336 p.

La très haute mais souvent très obscure poésie des Psaumes a suscité maint commentaire parmi les auteurs byzantins, et il n’est pas étonnant que l’Église slave ait très tôt éprouvé le besoin de traduire tel ou tel de ces commentaires. Deux de ces traductions nous ont été conservées ; celle d’Hésychius (Pseudo-Athanase), qui a connu le succès si l’on en juge par le nombre important des manuscrits, tant russes que serbes ou bulgares, échelonnés du XIe au XVIIIe siècle, est bien connue depuis la belle édition de V. Jagic dans Psalterium Bononiense (Vienne-Berlin-Saint Pétersbourg, 1907) ; celle de Théodoret semble avoir été moins exploitée : elle ne nous est parvenue qu’en rédaction russe par une dizaine de manuscrits seulement dont un seul, fragmentaire, est ancien, et les spécialistes n’avaient jusqu’ici à leur disposition que la médiocre édition de ce manuscrit qu’a donné V. Pogorelov et qui apporte à peine le quart du texte total.

On s’étonne un peu de cette préférence qui a été accordée au texte d’Hésychius dont l’interprétation  symbolique et simpliste fait souvent sourire ; au contraire les Commentaires de Théodoret frappent par leur esprit déjà moderne. Théodoret a la curiosité de l’historien et, en faisant constamment appel aux faits relatés dans l’Ancien Testament, il cherche à replacer les Psaumes dans leur contexte historique ; soucieux d’établir le sens des passages obscurs, il donne l’exemple du travail méticuleux du philologue, en se référant sans cesse aux divers textes dont il avait connaissance, version hébraïque et même syriaque, et surtout Aquila, Symmague et Théodotion dans les Haxaples d’Origène ; prudent, voire tolérant, il admet parfois la possibilité d’une explication différente de celle qu’il prend à son compte. L’optique chrétienne de l’interprétation n’a pas la naïveté de celle d’Hésychius, mais elle se manifeste par une polémique souvent acerbe contre les Juifs, qui sont mis au défi d’apporter une explication dans le cadre étroit du judaïsme. Encore que la prééminence d’Hésychius sur Théodoret quant au nombre des manuscrits dans le domaine slave puisse résulter des hasards de la tradition manuscrite, il n’est pas interdit de penser que les dimensions mêmes de l’oeuvre de Théodoret ont été un obstacle à une plus grande diffusion, et qu’on lui a préféré le texte plus concis, voire schématique d’Hésychius. On suivra difficilement Pogorelov, qui envisage la possibilité d’une suspicion qui aurait pesé sur son auteur. Certes Théodoret et condisciple de Nestorius, il avait été nommé évêque de Cyr en 423, mais il n’avait pas échappé à l’accusation  de nestorianisme, et il avait été déposé et exilé en 459 lors du synode eutychien connu dans l’histoire sous le nom de Brigandage d’Éphèse ; mais il devait recouvrer son siège après le concile de Chalcédoine (451), et si Hamartole mentionne bien sa compromission avec le nestorianisme, il insiste sur sa rétractation et sa réhabilitation et le cite complaisamment comme auteur ecclésiastique.
Qui qu’il en soit, la traduction slave nous est conservée, et dans de bonnes conditions philologiques, puisque seule nous manque la fin du texte, à partir de 144, 14.

 

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L’AVARE ou Kir Janja, par Jovan Sterija POPOVIĆ

ISBN 9-78-2-7204-06760-6, 170 p.

Pièce facétieuse en trois actes.

Traduit du serbe et annoté par A. Stefanovic et P-L .Thomas,

édition préfacée par S. Andjelkovic

Jovan Sterija Popović (1806-1856), qui a donné ses
lettres de noblesse au genre théâtral de la comédie en

Serbie, est à la littérature serbe ce que Molière est à la

littérature française : un classique incontournable. Pour

sa pièce
L’Avare ou Kir Janja, il s’est d’ailleurs inspiré
de
L’Avare de Molière, mais le lecteur comprend
d’emblée que les caractères, l’intrigue, le contexte bien

différents de ceux de son prédécesseur français font de

cet
Avare serbe une œuvre tout à fait originale.
Cette comédie, connue de tous dans son pays d’origine,

n’avait jamais été traduite en français. Cette traduction,

accompagnée d’une étude sur l’œuvre de l’auteur et de

notes, comble donc une lacune éditoriale importante

et rend ainsi justice à une œuvre méconnue en France.

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Un évêque bulgare sous la domination ottomane

Sofronij Vračanski Vie et tribulations du pécheur Sofronij

texte traduit et commenté par Jack Feuillet

ISBN  978-2-7204-0466-5, 2010, 190 p.

Sous la domination ottomane depuis 400 ans, la Bulgarie connaît, à la fin du XVIIIe siècle, une période mouvementée, liée à l’affaiblissement du pouvoir central, qui entraîne l’anarchie dans une grande partie de la Roumélie, la partie européenne de l’Empire ottoman. Le pays est ravagé par des bandes de pillards, et certains pachas, dont le célèbre Pazvantoglu de Vidin, s’opposent ouvertement au sultan.

L’auteur de l’Autobiographie, qui aura connu trois guerres russo-turques, se trouve, par sa fonction, au centre de ces troubles. Rare lettré dans un pays qui a perdu à la fois son indépendance politique et son autonomie religieuse et où l’ignorance est générale, il livre un témoignage direct et profondément humain sur les événements qu’il a vécus, en même temps qu’un témoignage historique de première importance.

À ce titre, ce document méritait d’être publié et commenté, afin de le faire découvrir aux lecteurs occidentaux. Le présent ouvrage situe Vie et tribulations du pécheur Sofronij dans son contexte global en étudiant à la fois la vie de l’auteur et sa place dans la littérature, tout en donnant des explications très détaillées sur les conditions d’existence à cette époque.

 

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Un lexique macédonien du XVIe siècle

édité par Ciro Gianelli & André Vaillant

ISBN 978-2-7204-0060-5, 1958, 71 p.

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Une semaine comme une autre (texte en russe)

Неделя как неделя

par Natalja BARANSKAJA

ISBN  978-2-7204-0124-4, 1988, 51 p.

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