2. Syntaxe
par Robert ROUDET
ISBN 978-2-7204-0542-6, 400 pages
Le présent volume fait partie de GRAMMAIRE RUSSE par Paul Garde. La rédaction de ces deux parties n'a pas été coordonnée, mais les différences de présentation, de terminologie et de méthode qu'on peut observer entre eux n'impliquent aucun désaccord sur les faits de langue et leur interprétation. L'éditeur et les deux auteurs pensent que l'ensemble des deux ouvrages fournit au lecteur francophone un panorama général, rationnel et précis du fonctionnement de la langue russe.
Cette syntaxe traite d'un certain nombre de points essentiels de la langue russe. Cela revient à dire en d'autres termes que cet ouvrage ne prétend nullement à l'exhaustivité, exhaustivité qui ne semble d'ailleurs gère possible dans ce domaine. Le plan général est aussi traditionnel que possible, calqué sur l'approche généralement adoptée en morphologie, où l'on étudie tout d'abord la morphologie nominale, puis la morphologie verbale. Le fonctionnement des cas est donc traité en premier lieu, et ce premier chapitre pose des problèmes sérieux de plan : en effet, cette question est reliée à toute une série de mécanismes fondamentaux de la langue, et la seule solution que nous avons trouvée pour ne pas tout confondre est d'exposer le système général des cas avec de très nombreux renvois, soit à la partie traitant de la formation des syntagmes qui est la dernière partie du premier chapitre, soit au chapitre 3 qui traite de la proposition simple. Les raisons de cela sont expliquées au début du premier chapitre.
Le chapitre 2 traite de tout ce qui a trait au système verbal : personnes, aspect, verbes de mouvement, mode, voix et formes non prédicatives du verbe. Le chapitre 3 est consacré aux différents types de propositions simples qui posent des problèmes de syntaxe et le chapitre 4, le dernier, traite de la proposition complexe. Dans un souci de ne pas surcharger le texte par de continuelles références, mention n'est faite des ouvrages utilisés qu'en début de chaque chapitre, sous la rubrique "Quelques sources", où sont indiqués les travaux qui nous ont semblés les plus utiles ; nous n'y revenons généralement pas par la suite, et ce malgré le fait que, bien entendu, bien des passages de cette syntaxe s'appuient sur des recherches déjà existantes. Les exemples sont pratiquement tous pris dans le Nacional'nyj korpus russkogo jazyka et ceux-ci sont cités avec des références entre crochet [...]. Le principe suivant a été adopté pour les références : pour ne pas surcharger le texte, lorsqu'il s'agit d'une oeuvre littéraire ou d'une monographie sur un sujet non littéraire, seul le nom de l'auteur est donné ; il s'agit d'un exemple qui est pris dans une journal suffisamment connu, c'est le nom du journal qui est indiqué. Parfois, lorsqu'il est manifeste qu'il s'agit d'une oeuvre littéraire publié dans un journal, c'est malgré tout le premier principe qui est appliqué.
Cet ouvrage s'adresse à des personnes ayant déjà une certaine connaissance du russe, il devrait normalement être utilisable par tout étudiant ayant la volonté et la patience d'étudier la langue en profondeur : l'emploi des termes "techniques" a été réduit au minimum et l'exposé se veut simple et clair, tout en évitant les simplifications abusives faites parfois au nom de la pédagogie.
Robert Roudet et professeur de linguistique russe à l'Université Jean-Moulin - Lyon 3