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L’AVARE ou Kir Janja, par Jovan Sterija POPOVIĆ

ISBN 9-78-2-7204-06760-6, 170 p.

Pièce facétieuse en trois actes.

Traduit du serbe et annoté par A. Stefanovic et P-L .Thomas,

édition préfacée par S. Andjelkovic

Jovan Sterija Popović (1806-1856), qui a donné ses
lettres de noblesse au genre théâtral de la comédie en

Serbie, est à la littérature serbe ce que Molière est à la

littérature française : un classique incontournable. Pour

sa pièce
L’Avare ou Kir Janja, il s’est d’ailleurs inspiré
de
L’Avare de Molière, mais le lecteur comprend
d’emblée que les caractères, l’intrigue, le contexte bien

différents de ceux de son prédécesseur français font de

cet
Avare serbe une œuvre tout à fait originale.
Cette comédie, connue de tous dans son pays d’origine,

n’avait jamais été traduite en français. Cette traduction,

accompagnée d’une étude sur l’œuvre de l’auteur et de

notes, comble donc une lacune éditoriale importante

et rend ainsi justice à une œuvre méconnue en France.

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Plurilinguisme et autotraduction. Langue perdue, langue « sauvée ».

ISBN 979-10-96982-13-4, 308 pages, index des noms, illustrations en noir & blanc. EurOrbem éditions

publié sous la direction de Anna Lushenkova-Foscolo et Małgorzata Smorag-Goldberg

Pour un écrivain, transposer son ouvrage dans une autre langue relève d’une forme d’écriture très particulière. A la fois auteur et traducteur, l’écrivain occupe une position double, instituant simultanément un point de vue intérieur et extérieur sur son texte. C’est le cas de Nabokov, Tsvetaeva, Singer, Miłosz, Beckett et tant d’autres… Cette posture scripturale ambiguë, impliquant des tensions fécondes entre création et reformulation, constitue l’originalité fondamentale des textes littéraires issus de l’autotraduction.

L’évolution de ce phénomène au cours du XXe siècle témoigne des mouvements transculturels dus à l’hétérogénéité croissante de certains environnements. Au lendemain de la révolution russe, le plurilinguisme littéraire est amplifié par les déplacements – exil, mouvements migratoires, déportations, relégations. Les pratiques de traduction auctoriale des écrivains issus d’Europe centrale et des régions de l’ancien Empire russe n’ont pas encore donné lieu à une étude spécifique. Ce travail collectif est l’un des premiers à envisager les divers formes d’autotraduction dans un cadre géoopolitique complexet et, partant, dans un champ littéraire souvent supranational, incluant les oeuvres de langues russe, polonaise, serbe, ukrainienne, géorgienne et yiddish, jusqu’à l’occitan. A ces langues s’ajoutent le français, l’anglais et l’allemand comme langues cibles.

L’approche choisie par les auteurs du reueil offre une réflexion sur les rapports entre langue et exil, faisant ressortir la richesse des interconnexions des domaines littéraires. Ils interrogent le statut des langues mises en regard, leur valeur sur les « marchés linguistiques », comme le positionnement des auteurs, de la critique et du public face à la dualité centre/périphérie. Cette opposition, qui prend une acuité particulière dans des aires culturelles marquées par le plurilinguisme, est au coeur de l’ouvrage.

Avec les contributions de : Olga Anokhina, Stanley Bill, Iryna Dmytrychyn, Yana Egorova-Moral, Vladimir Feschenko, Eva Gentes, Rainier Grutman, Sabine Haupt, Christine Lombez, Anna Lushenkova-Foscolo, Magdalena Lubelska-Renouf, Atinati Mamatsasvili, Hélne Martinelli, Michaël Oustinoff, Tatiana Ponomareva, Michèle Tauber.

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