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Grammaire de la langue russe

par André MAZON

ISBN  978-2-7204-0057-5, 1995, 368 p., relié , 4e éd. revue et complétée

Les maîtres de la littérature russe, au XIXe siècle, ont fait du russe l’une des plus grandes langues de civilisation de notre temps, une langue dont le rayonnement est large parmi les Slaves et qui sollicite dans tous les pays la curiosité de lecteurs chaque jour plus nombreux.

C’est à l’intention de ces lecteurs que cette langue sera décrite dans cette Grammaire, et cela sous la forme qu’elle a prise au coeur de son domaine, celle en laquelle les Russes cultivés reconnaissent la norme de leur langue littéraire : la forme moscovite.

Cet exposé sera surtout descriptif et s’attachera à classer les faits suivant la réalité présente. C’est dire que l’histoire de la langue n’y interviendra que dans la mesure où elle sera utile à l’intelligence et au classement des formes modernes. Mais cette intervention, il est vrai, sera d’autant plus fréquente que le russe littéraire est, par sa nature même le produit d’une sorte de compromis historique entre le slave d’église appelé slavon, langue savante et factice importée des pays slaves du Sud, et le russe quotidien de la vie de société, des affaires et de l’administration : compromis ébauché dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par Lomonosov et magnifiquement consacré au début du XIXe siècle par Karamzin et Puskin.

L’étudiant en langue russe ne trouvera dans ce livre qu’une esquisse grammaticale limitée aux faits essentiels et libérée des détails.

 

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Grammaire du bosniaque-croate-monténégrin-serbe (BCMS) nouvelle édition 2017

par Paul-Louis THOMAS &  Vladimir OSIPOV

ISBN  978-2-7204-0490-0, 2012, 624 p., carte hors texte ; deuxième édition revue et corrigée, juin 2017

Bosniaque, croate, monténégrin, serbe sont quatre appellations officielles d’une seule et même langue en tant que système linguistique, dont tous les locuteurs se comprennent (presque) parfaitement.

Le terme de « serbo-croate » n’a du reste jamais recouvert un standard unique et unifié, et des différences régionales aisément identifiables, entre les variantes de Bosnie-Herzégovine, Croatie, Serbie et du Monténégro, ont toujours existé, avant la formation de la Yougoslavie comme du temps de celle-ci. il est donc faux d’affirmer qu’il y avait une langue unique, qui aurait éclaté en quatre langues du fait de la désintégration de la Yougoslavie. De même l’idée répandue selon laquelle serbe et croate s’opposent par l’alphabet est erronée (le serbe, comme le bosniaque et le monténégrin, utilise aussi bien l’alphabet latin que l’alphabet cyrillique). Les quatre standards actuels n’offrent pas plus de différences entre eux (et même plutôt moins !) que les variantes britannique, américaine, australienne, canadienne de l’anglais, que l’espagnol d’europe et ses variantes d’amérique du sud, ou encore que le français de France, de Belgique, de suisse romande et du canada. Aussi, malgré des noms différents – que l’on regroupera sous le sigle BCMS, reprenant les quatre initiales et suivant l’ordre alphabétique –, est-il pleinement justifié de présenter la grammaire (phonologie, morphologie, syntaxe) de ces quatre langues standard relevant d’un seul et même système linguistique, à travers un texte commun et unique – le présent ouvrage.

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Grammaire russe I

1. Phonologie et morphologie, 3ème édition corrigée

par Paul GARDE

ISBN 978-2-7204-0336-1, 2016, 3e éd. corrigée, 464 pages

Ce volume est consacré à deux parties essentielles de la grammaire russe – la phonologie et la morphologie. Il laisse de côté un troisième domaine – la syntaxe (sera abordée dans l’ouvrage de R. Roudet) . Son but est de donner, dans ces limites, une description aussi complète et rationnelle que possible du russe moderne.
Complète : il a l’ambition de permettre à l’usager, dans le plus grand nombre de cas possible, de répondre à la question suivante : quelle est, pour dire ou écrire telle ou telle chose, la forme ou la tournure correcte en russe ?
L’auteur n’a pas jugé utile d’inclure les règles grammaticales dont le résultat est déjà donné dans les dictionnaires même élémentaires. La morphologie dans ce livre se borne à une étude de la flexion. La plus grande attention a été accordée aux problèmes des exemples et des énumérations. Devant toute série d’exemples qui lui est présentée, le lecteur a le droit de savoir s’il s’agit d’un échantillon parmi un grand nombre de formes possible, ou au contraire d’une énumération exhaustive.
Description rationnelle : on a essayé dans tous les cas de rendre compte de toute la diversité des faits à partir de principes cohérents et de règles aussi simples que possible, dont chacune couvre le plus grand nombre possible de faits. Ainsi le lecteur a t il la possibilité non seulement de savoir, mais aussi de comprendre.
Cette grammaire devrait donc être accessible non seulement à tous les étudiants de russe au niveau universitaire, mais encore à toute personne curieuse du fonctionnement de la langue.
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Grammaire russe II

2. Syntaxe

par Robert ROUDET

ISBN 978-2-7204-0542-6, 400 pages

Le présent volume fait partie de GRAMMAIRE RUSSE par Paul Garde. La rédaction de ces deux parties n’a pas été coordonnée, mais les différences de présentation, de terminologie et de méthode qu’on peut observer entre eux n’impliquent aucun désaccord sur les faits de langue et leur interprétation. L’éditeur et les deux auteurs pensent que l’ensemble des deux ouvrages fournit au lecteur francophone un panorama général, rationnel et précis du fonctionnement de la langue russe.
Cette syntaxe traite d’un certain nombre de points essentiels de la langue russe. Cela revient à dire en d’autres termes que cet ouvrage ne prétend nullement à l’exhaustivité, exhaustivité qui ne semble d’ailleurs gère possible dans ce domaine. Le plan général est aussi traditionnel que possible, calqué sur l’approche généralement adoptée en morphologie, où l’on étudie tout d’abord la morphologie nominale, puis la morphologie verbale. Le fonctionnement des cas est donc traité en premier lieu, et ce premier chapitre pose des problèmes sérieux de plan : en effet, cette question est reliée à toute une série de mécanismes fondamentaux de la langue, et la seule solution que nous avons trouvée pour ne pas tout confondre est d’exposer le système général des cas avec de très nombreux renvois, soit à la partie traitant de la formation des syntagmes qui est la dernière partie du premier chapitre, soit au chapitre 3 qui traite de la proposition simple. Les raisons de cela sont expliquées au début du premier chapitre.
Le chapitre 2 traite de tout ce qui a trait au système verbal : personnes, aspect, verbes de mouvement, mode, voix et formes non prédicatives du verbe. Le chapitre 3 est consacré aux différents types de propositions simples qui posent des problèmes de syntaxe et le chapitre 4, le dernier, traite de la proposition complexe. Dans un souci de ne pas surcharger le texte par de continuelles références, mention n’est faite des ouvrages utilisés qu’en début de chaque chapitre, sous la rubrique « Quelques sources », où sont indiqués les travaux qui nous ont semblés les plus utiles ; nous n’y revenons généralement pas par la suite, et ce malgré le fait que, bien entendu, bien des passages de cette syntaxe s’appuient sur des recherches déjà existantes. Les exemples sont pratiquement tous pris dans le Nacional’nyj korpus russkogo jazyka et ceux-ci sont cités avec des références entre crochet […]. Le principe suivant a été adopté pour les références : pour ne pas surcharger le texte, lorsqu’il s’agit d’une oeuvre littéraire ou d’une monographie sur un sujet non littéraire, seul le nom de l’auteur est donné ; il s’agit d’un exemple qui est pris dans une journal suffisamment connu, c’est le nom du journal qui est indiqué. Parfois, lorsqu’il est manifeste qu’il s’agit d’une oeuvre littéraire publié dans un journal, c’est malgré tout le premier principe qui est appliqué.

Cet ouvrage s’adresse à des personnes ayant déjà une certaine connaissance du russe, il devrait normalement être utilisable par tout étudiant ayant la volonté et la patience d’étudier la langue en profondeur : l’emploi des termes « techniques » a été réduit au minimum et l’exposé se veut simple et clair, tout en évitant les simplifications abusives faites parfois au nom de la pédagogie.

Robert Roudet et professeur de linguistique russe à l’Université Jean-Moulin – Lyon 3

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Grammaire synchronique du bulgare

par Jack FEUILLET

ISBN 978-2-7204-0323-1, 1996, 416 p.

C’est une nouvelle grammaire descriptive du bulgare qui tienne compte à la fois de la situation réelle de la langue et des progrès de la linguistique. C’est peut-être l’assise théorique sous-tendant la description qui déroutera le plus le lecteur, habitué à trouver une division en phonétique (et graphie), morphologie, syntaxe et lexique. L’idée de base que l’on défend est que les formes sont faites pour véhiculer du sens et que la morphologie ne doit pas être conçue comme une partie autonome de la grammaire. C’est pourquoi, à coté d’une section « Phonologie et graphie » et d’une section « Lexique », on a intégré une composante centrale « Morphosyntaxe » constituant la grammaire au sens étroit du terme.

La conception adoptée ici est la suivante : il faut partir des unités supérieures d’analyse linguistique, c’est à dire de la phrase, parfois même du texte (comme pour le système verbal, les phénomènes de jonction, la stratégie discursive, l’argumentation, etc.), pour aboutir aux constituants ultimes. C’est pourquoi on a commencé par étudier les unités verbales, nominales et acatégorielles, en poursuivant par les groupes fonctionnels – c’est à dire des unités linguistiques exerçant des fonctions dans une unité plus grande – qui sont au nombre terminer par les marquants énonciatifs et expressifs, et les éléments de jonction.

Outre la volonté de rompre avec une longue tradition atomisitique, il y a dans cette démarche le désir de ne pas séparer arbitrairement les fonctions et leurs marquants : ainsi, donner dans la partie « Morphologie » une liste des prépositions et des conjonctions et dans la partie « Syntaxe » une description de leurs emplois conduit à des redites et masque la réalité du fonctionnement de la langue : les prépositions sont des marquants de plusieurs types de fonctions, et ces dernières ne sont pas toujours indiquées par des prépositions.

Une grammaire ne peut pas prétendre à l’exhaustivité. On ajoute souvent qu’elle est intéressant, non par ce qu’elle dit, mais par ce qu’elle ne dit pas. Cette boutade ne saurait masquer le fait qu’un auteur essaie de dire le maximum de choses dans le minimum de place. C’est cet objectif que guidait l’auteur, aidé en cela par les travaux de ses devanciers.

 

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